Un sujet léger pour ce mois d'été : Le soja ! Nous le savons tous, depuis le temps qu'on nous en parle, le soja est un acteur de notre alimentation. Pour beaucoup d'entre nous qui voulons substituer le lait de vache et bénéficier d'un bien être alimentaire.
Pour la petite histoire médicale, le soja, de part ses propriétés chimiques, est un mimétique de l’œstrogène. On l'appelle phyto-œstrogène, tout comme la luserne, également metabolisable par l'organisme. Alors, métabolisable, c'est un mot un peu compliqué pour dire que notre organisme peut s'en servir et le faire sortir de notre corps, via l'urine ou la transpiration. Une molécule non métabolisable, c'est le plomb, par exemple. Il fait partie de ces fameux métaux lourds. Ceux qui nous "pèsent" dans nos organes et stagnent dans le corps. Et on doit ensuite faire une "chélation" pour les éliminer. La chélation est un peu comme un bon nettoyage de printemps. On prend son balai swifer et on y colle toutes les impuretés au tissu. Elles partiront avec.
Vous vous dites donc, si notre corps sait s'en débarrasser, il n'y a pas de soucis. Malheureusement, ces "copieurs hormonaux" sont non humain donc perturbateurs à dose répétées. Ils perturbent à doses répétées...
Une notion apparaît alors concernant notre corps : le dosage et la répétition. Si une substance utile vient à manquer, comme les vitamines que notre corps ne sait pas fabriquer, certaines fonctions du corps vont tourner au ralentit. Si, au contraire, certaines substances viennent en excès, comme le fameux cholestérol, le corps va le stocker et aura du mal à l'éliminer, le faire partir.
Et concernant notre soja et notre œstrogène dites-vous. L’œstrogène est une des hormones qui entre en jeu dans la fécondité chez la femme. C'est également une hormone que l'on retrouve dans une certaine mesure chez l'homme.
Elle agit selon divers mécanismes qui règlent les caractères sexuels (croissance des glandes mammaires, des poils, etc.). Comme toutes les hormones et autres substances, un excès ou un manque va générer des troubles divers selon la personne concernée. Et surtout quand c'est à dose répétée, même infime.
Or, c'est là le sujet de ce mois-ci : le soja mime l'action des œstrogènes. C'est donc un végétal à prendre avec parcimonie. Surtout chez celles qui prennent des pilules déjà à base d’œstrogènes. Évitons les doubles doses et les excès ! Et, pour savoir si votre pilule contraceptive est bien à base d’œstrogènes, il suffit de regarder la boite où c'est généralement marqué. La quasi majorité sont à base d’œstrogènes de synthèse (alors, oui, vous avez raison. Qui dit de synthèse dit non naturel donc moins bien traité par notre corps. C'est vrai. On pourrait en parler aussi. Il y a beaucoup à dire sur la pilule contraceptive globalement. Nous y reviendrons)
Pour terminer ce sujet qui en a entraîné d'autres, sachez qu'il existe des variantes au lait de vache et de soja. Car, comme nous venons de le voir, tout est une question de dosage et d'équilibre. Pour les inconditionnels du blanc frais, vous trouverez des yaourts à base de lait de brebis, beaucoup moins nocifs pour votre système digestif car contenant des protéines bien moins difficiles à fragmenter par vos enzymes. Un point de comparaison serait d'imaginer un sculpteur de pierre avec un petit marteau à clou essayant de casser un énorme bloc de pierre. C'est exactement le même principe avec nos enzymes - le marteau - qui tentent de digérer le lait de vache - le gros bloc de pierre. Et, pour les fans du bol de céréales, il existe du lait de riz, du lait de noisette, d'épeautre, de châtaigne, d'amende, d'avoine, etc. Vous pouvez très bien faire des "mini cures" de 10 jours plutôt que un peu de la même substance tous les jours pendant 365 jours. Alors, varions les plaisirs et équilibrons les doses !