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"Doc, mes médocs !"


Qui n'a pas déjà pris des médicaments ? "J'ai la nausée, je prends un anti-nauséeux, j'ai mal à la tête, je prends un anti-douleurs, j'ai des symptômes grippaux, je prends mon homéopathie préférée..."

Nous avons tous, à un moment ou un autre succombé à la "magie" des médicaments.

Prendre des médicaments revient à modifier temporairement la chimie de notre corps. Si notre corps est déséquilibré chimiquement, les médocs, comme on les appelle, vont permettre de tamponner ce déséquilibre......le temps que l'action de ces derniers s'estompe (rarement plus d'une journée)

Il faudra donc reprendre une "dose" encore, puis encore, et encore.

On peut aussi raisonner autrement : pourquoi notre corps a ce déséquilibre chimique à cet endroit précis, et depuis quand ? C'est sûrement parce qu'il y a une de nos fonctions organiques qui est déséquilibrée. Ce qui se traduit par un déséquilibre des fonctions chimiques que régule cet organe.

Redonner l'équilibre à ce ou ces organes revient à supprimer le déséquilibre organique et donc chimique, par la même ocassion. Vous vous dîtes sûrement que c'est logique. Et, vous avez entièrement raison !

Les cas où la chimie devient nécessaire sont les cas où notre corps est trop affaibli pour lutter seul, ou alors, les cas où l'agent infectieux, le microbe, est suffisamment puissant pour déstabiliser tout notre système. Ces "chimiques" sont assez bien connus et ont fait leurs preuves. Vous en connaissez sûrement - aspirine, péniciline, corticoïde, etc. Mais, ne vous y trompez pas. Encore une fois, c'est du temporaire.

C'est comme si votre garagiste vous proposait de mettre votre main en permanence dans le moteur de votre voiture pour colmater la fuite d'huile qui tâche le beau béton de votre garage qui a fait glisser grand-mère dimanche dernier. C'est là votre choix. Chercher à faire réparer de façon durable, ou simplement faire du "patch", du pansement temporaire.

La logique est la même concernant la chimie. Elle aide, elle peut accélérer la guérison, cicatrisation, mais seule revient à mettre un pansement sur une fuite.

Alors, redonnons la possibilité à notre corps et à nos organes de faire leur travail correctement, sans leur mettre une béquille ou un pansement qui ne les aidera pas à mieux se débrouiller.

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